Pourquoi la brandade de Nimes ?
Au marché de Nîmes (Gard), un stand met l’eau à la bouche avec la traditionnelle brandade de morue. Au XVIIIe siècle, les pêcheurs bretons venaient s’approvisionner en sel dans la région pour mieux conserver leurs poissons. En échange, les négociants ont donné des tonnes de morues. … Ce qui a donné la brandade de morue.
Comment manger la brandade de Nimes ?
La brandade de morue se consomme sur des toasts, avec des pommes de terre en purée ou en gratin. Elle s’accomode très bien avec des légumes du soleil, aussi bien froide que chaude.
Qui a créé la brandade de morue ?
Un cuisinier de l’évêque, monsieur Durand, natif d’Alès, en 1766, utilisa l’idée de la recette de la brandade de morue de Monsieur Augier, restaurateur à Nîmes, en mariant la morue salée aux ingrédients régulièrement utilisés dans la cuisine méditerranéenne.
Pourquoi Dit-on brandade de morue ?
Elle tire son nom du verbe provençal brandar qui signifie remuer et dont le participe passé est brandada. Au début du XXe siècle, c’est le chef Durand qui lui donne son nom de brandade, en mettant ce plat, jusqu’alors familial, à la carte de son restaurant après l’avoir agrémenté de truffes.
Où a été inventé la brandade de morue ?
La brandade est née à Nîmes d’une rencontre improbable entre le cabillaud de Terre Neuve avec le sel et l’huile d’olive du Languedoc. Une louche de lait et un soupçon d’ail complètent la recette. Et un vin local de réputation nationale pour accompagner le tout.
Quelle est l’origine de la morue ?
Poisson des mers froides, la morue était un aliment de base pour les peuples du Nord, et notamment les Vikings. Sa consommation se répandit dans le reste de l’Europe au fil de leurs expéditions guerrières, du IXe au XIe siècle. Il devient durant le Moyen-âge une source de protéines privilégiée pour les catholiques.
