
Culture
Pourquoi le métier de restaurateur d’art ?

Pourquoi le métier de restaurateur d’art ?
Conserver/restaurer 18 L’analogie entre le culte des reliques et la conservation des œuvres d’art permet aussi d’expliquer pourquoi elle s’accompagne de restauration. Le conservateur-restaurateur affirme autant que faire se peut, qu’il garantit l’authenticité de l’œuvre, c’est-à-dire son origine et son histoire.
Pourquoi conserver une œuvre d’art ?
Dans le cas des arts autographiques, conserver l’œuvre, c’est s’assurer de la continuité matérielle entre l’œuvre sortie des mains de l’artiste et celle que nous conservons et préservons. En revanche, dans le cas des arts allographiques, la continuité historique n’est pas requise.
Quelle est la formation pour devenir restaurateur d'œuvres d'art?
- Études / Formation pour devenir Restaurateur d’œuvres d’art. Plusieurs diplômes permettent de se former aux techniques de restauration : niveau bac + 3. DN MADE – diplôme national des métiers d’art et du design (14 mentions proposées)
Quel est le diplôme d’entrée dans la restauration?
- Le diplôme d’entrée dans la profession est le CAP (Bronzier, Arts du bois, Arts et techniques du verre…). Pour dépasser le stade d’ouvrier de la restauration, il faut poursuivre en bac pro (Artisanat et métiers d’art) ou en BMA (brevet des métiers d’art) Verrier décorateur, Broderie, Art de la reliure et de la dorure…
Comment le restaurer d’œuvres d’art?
- Le Restaurateur d’œuvres d’art étudie d’abord en profondeur l’objet à restaurer, en s’appuyant sur des données historiques (époque de création, destination première, technique initiale mise en œuvre, matériaux et outils utilisés…). Pour ce faire, il opère souvent en concertation avec un historien ou un scientifique (archéologue, chercheur…).
Qui est le restaurateur d’art?
- Le Restaurateur d’art est le plus souvent un fonctionnaire, recruté sur concours et attaché à un établissement public (Bibliothèque nationale, Archives, musées…). Quelques-uns sont salariés d’un atelier artisanal ou d’une entreprise privée de restauration, mais un nombre croissant se tourne vers une pratique en libéral.